Autour du marais de Stors 26 janvier 2022

Le marais de Stors

Cette zone humide se compose d’une mosaïque de milieux sensibles, remarquables pour la richesse de leur faune et de leur flore malgré une superficie relativement réduite (seulement 47 hectares). Pas moins de 350 espèces végétales y ont été identifiées, parmi lesquelles la Laîche de maire et l’Orchis négligé, protégées au niveau régional. La faune est, elle aussi, particulièrement bien représentée avec plus de 140 espèces d’oiseaux dont la bécasse des bois, le pic vert, le faucon crécerelle, le rouge-queue à front blanc, l’hirondelle rustique, la tourterelle des bois. Du côté des papillons, l’Ecaille marbrée rouge ou la Grande tortue, protégés à l’échelon régional, butinent sur les pelouses ou dans le boisement marécageux. Les libellules, telles le Cordulégastre annelé et l’Agrion de Mercure, espèces rares et sensibles à la pollution et à la fermeture des milieux aquatiques sont également présentes. Le marais est aussi le lieu de vie des batraciens, des reptiles et des chauves-souris. Partiellement drainé au début du XXème siècle pour créer des prairies, le marais de Stors a finalement été laissé à l’abandon à la fin des années 1970. Le marais est répertorié en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique et classé Réserve Naturelle Régionale depuis 2009. La Région a entrepris des travaux d’aménagement et de restauration depuis 2011.

Ancienne carrière de Stors

De cette carrière l’homme  a extrait la pierre calcaire sur un vaste front de taille, d’abord à ciel ouvert, puis en galeries souterraines. Ce matériau de qualité a notamment été utilisé pour la construction de l’abbaye du Val et l’église de l’Isle- Adam.

 

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