Le château des Forgets
Le domaine des Forgets, qui représente une superficie de 32 hectares, est enclavé dans la forêt domaniale de L’Isle-Adam. Pour s’y rendre, il faut emprunter l’avenue de Paris, puis le CD 64 jusqu’au rond point du Pavillon de Paris et prendre à gauche la route Conti qui conduit à la grille du parc.
Le terrain des Forgets, qui appartenait aux Princes de Conti, devient à la Révolution bien national. Pierre-Nicolas Topinard, déjà propriétaire des carrières de l’abbaye du Val, achète alors ce domaine et y fait ouvrir des carrières de pierres. En 1858, cette propriété est reprise par Charles Hibert qui l’aménage en lieu de plaisance et fait construire un modeste pavillon de chasse. Il l’entoure d’un mur d’enceinte continu qui existe encore aujourd’hui. Son garde-chasse, M. Dailly, hérite en 1891 de la propriété et la revend peu de temps après à Georges Manchez, rédacteur au journal « Le Temps « . En 1893, celui-ci fait construire sur la partie haute du domaine le château actuel et ses dépendances, puis aménage le parc en réutilisant de façon esthétique les déblais des carrières et les blocs abandonnés, patinés par le temps.
Armand Georges, dit Géo Grandjean, fait l’acquisition de la propriété des Forgets vers 1934 et y installe une fabrique de chocolat suisse. Pendant la guerre, il devient un résistant actif en hébergeant chez lui des parachutistes et stockant des munitions. Début août 1944, il est arrêté par les Allemands et fusillé le 14 août 1944 dans la forêt de Domont, après avoir été torturé avec d’autres résistants. Il sera décoré de la Croix de Guerre avec palmes et de la Légion d’Honneur à titre posthume.
Puis le château des Forgets devient successivement la propriété de Jim Frey célèbre dresseur de fauves, d’Akram Ojjeh, qui s’était rendu célèbre en achetant en 1977 à la C.G.M. le paquebot « France »
Le domaine a appartenu également à une fondation russe qui l’a transformé en hôtel de luxe et en même temps en centre culturel russe.
Château Conti
Ce que l’on appelle aujourd’hui « Château Conti » est en fait une belle maison bourgeoise édifiée par Alfred Ducamp sur l’emplacement où se sont succédés, depuis l’an mil, les châteaux des différentes familles de seigneurs de L’Isle-Adam : les Adam de L’Isle, les Villiers de L’Isle-Adam, les Montmorency et les Bourbon-Conti. Laissé à l’abandon pendant des années, il est racheté en 2005 par la Municipalité qui s’engage dans de grands travaux de réhabilitation. Le 1er étage du château abrite les services des Ressources Humaines et de la Comptabilité de la mairie, le 2e étage accueille les services du Musée et l’association « Les Amis de L’Isle-Adam ». Les trois salles du rez-de-chaussée s’ouvrent aux artistes et accueillent de très belles expositions. Le parc offre une vue imprenable sur l’Oise, le barrage, les écluses et la Plage.
Eglise ND de l’Assomption à Champagne sur Oise
L’église se situe dans le parc naturel régional du Vexin français, au centre de la commune de Champagne-sur-Oise. Elle est implantée à la limite du versant sud du massif de collines du Vexin français et domine ainsi la partie basse du village à l’est, et la vallée de l’Oise au sud. L’église est libre de toute autre construction et est entourée de pelouses et du jardin du presbytère. On peut ainsi faire le tour de l’édifice. La place du Général-de-Gaulle avec la marie, le monument aux morts et un parking se situe au nord. Passant en bas du chevet de l’église, une courte rue relie la place à la rue Notre-Dame, qui passe en contrebas de l’élévation sud. Elle est séparée de l’église par un mur de soutènement et l’important dénivelé au sud ne permet pas de jouir d’une bonne vue d’ensemble de l’édifice depuis le sud. Devant la façade occidentale, l’on trouve un calvaire qui n’est autre que l’ancienne croix de cimetière du XVIe siècle, classée monument historique par arrêté du 26 janvier 1931