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Cathédrale Notre Dame de Coutances
La cathédrale Notre-Dame de Coutances est un édifice catholique romain du XIIIe siècle de style gothique, siège du diocèse de Coutances et Avranches, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Coutances, dans le département de la Manche, en région Normandie. La cathédrale, classée aux monuments historiques, a pour spécificité le rhabillage de certaines parties de l’édifice roman qui l’a précédée par des éléments gothiques : sous le parement gothique de la nef et des tours de façade se dresse encore la structure romane de la cathédrale du XIe siècle, qui est visible lorsque l’on parcourt les parties hautes, par exemple lors des visites-conférences. Elle possède deux flèches en façade, et une tour-lanterne. Exemple typique du gothique normand, elle se caractérise par des lignes très pures. Elle est affectueusement surnommée par les Coutançais : « La cathédrale de fierté », comme le disait le poète local Louis Beuve dans Ma cathédrale de fierté ou La lettre à la morte.
Viaduc de la Soulles
Le viaduc de la Soulles est un équipement technique de la Manche situé à Coutances. Il permet à la ligne ferroviaire Lison-Lamballe datant de 1878 de franchir la Soulles et les routes départementales 7 et 99. Long de 75 mètres , il est construit essentiellement en pierre de Montmartin . Entre 1909 et la fin des années 1930, un autre pont parallèle est emprunté par le « petit train » de la ligne Coutances-Lessay. Le 17 juillet 1944, un bombardement allié détruit une arche remplacée provisoirement par une passerelle métallique .
Château de Pirou
Le château de Pirou est un ancien château fort, fondé dans la seconde partie du XIIe siècle et profondément remanié au XVIIe siècle, dont les vestiges se dressent sur la commune française de Pirou, en Cotentin, dans le département de la Manche en région Normandie. Il a été restauré entre 1968 et 1994 sous la direction de l’abbé Marcel Lelégard. Le château est partiellement inscrit aux monuments historiques.
Légende des oies de Pirou
Le château de Pirou est le lieu d’une célèbre légende normande, sans doute la plus ancienne du Cotentin[réf. nécessaire]11. Assiégés par les Normands, le seigneur de Pirou et sa famille demandèrent de l’aide à l’enchanteur du village. Il les métamorphosa en oies, à l’aide d’un grimoire, pour échapper aux assaillants. Mais quand, un an plus tard, les oies revinrent au château pour lire à l’envers la formule magique et reprendre forme humaine, le grimoire avait brûlé avec le château, incendié par les Normands. L’histoire expliquerait ainsi la migration annuelle des oies sauvages en mars dans le Cotentin. En 2006, les associations Magène et Hagdik ont créé une comédie musicale à partir de cette légende. Le site du château de Pirou étant trop réduit pour accueillir une comédie musicale, celle-ci a été présentée au château de Flamanville.
La « Tapisserie de Pirou »
Cette broderie en laine sur toile de lin, à l’imitation de celle de Bayeux, est une réalisation du dernier quart du XXe siècle, relatant la conquête de l’Italie du Sud et de la Sicile par les Normands du Cotentin. Elle est l’œuvre de la manchoise Thérèse Ozenne, qui y consacra 16 ans, à raison de 3 heures par jour, d’après des esquisses de l’abbé Lelégard. La « tapisserie », inachevée, mesure 58 mètres.
Blanville sur Mer
La commune est en pays coutançais, sur la Côte des Havres, donnant sur la Manche. Le littoral est une plage de sable fin, avec en outre plusieurs zones conchylicoles. Le havre de Blainville abrite une faune et une flore particulières, et est entouré de dunes naturelles. Le bourg de Blainville-sur-Mer se trouve à 12 km à l’ouest de Coutances et à 40 km à l’ouest de Saint-Lô. Sa population fait plus que doubler en été, en raison de son attractivité touristique, et de sa proximité avec la commune d’Agon-Coutainville. Elle possède une très belle plage, d’où l’on peut apercevoir Jersey et les îles Chausey. À marée basse, il s’y pratique la pêche à pied. Sa richesse principale résulte de la culture des huîtres, appréciées dans tout le territoire national. Un complexe de loisirs, pouvant accueillir de nombreux estivants, ainsi que des congrès, y a été créé. On y trouve à proximité la plage d’Agon-Coutainville, ainsi qu’un golf de 18 trous sur cette même commune. On peut y admirer, sur la route de Gouville-sur-Mer, le château des Ruettes. Le point culminant (67 m) se situe en limite est, près du lieu-dit la Martinière. La commune est littorale et bocagère.
Orval sur Sienne
Orval sur Sienne est, depuis le 1er janvier 2016, une commune nouvelle française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 197 habitants. Elle est créée le par la fusion de deux communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Montchaton et Orval deviennent des communes déléguées.
Ile de Guernesey
Guernesey (en anglais Guernsey, en guernésiais Guernési) dans les îles Anglo-Normandes, est la plus grande île du bailliage de Guernesey, dépendance de la Couronne britannique qui comprend aussi Sercq et Aurigny. Elle a une population d’environ 63 950 habitants et une superficie de 63,4 km. Sa capitale Saint-Pierre-Port se trouve sur la côte est de l’île. Guernesey faisait anciennement partie du duché de Normandie, cependant à la fin de l’invasion française de la Normandie en 1204, la Normandie insulaire resta fidèle à la Couronne anglaise, de sorte qu’elle fut séparée de la France. Vers 1290, l’archipel se divisait en deux et le bailliage de Guernesey fut créé pour administrer les îles anglo-normandes autre que Jersey. Guernesey garde des séquelles historiques, physiques et culturelles de la Seconde Guerre mondiale. Les bombardements et l’occupation de l’île ont poussé la moitié de la population à se réfugier au Royaume-Uni. Au-delà des dégâts matériels, la guerre a un énorme impact sur la population, les traditions et la langue. À la libération, cinq ans plus tard, beaucoup des évacués ont décidé de rester au Royaume-Uni. Ceux qui sont revenus ont pris l’habitude de parler anglais sur le continent et de ce fait, la langue locale, le D’gernésiais, n’a plus été utilisée autant. Une campagne a récemment été mise en place pour faire vivre cette langue et les enfants l’apprennent à nouveau à l’école.
Victor Hugo à Guernesey
Victor Hugo a déjà quatre ans d’exil derrière lui lorsqu’il débarque à Guernesey. Une errance contrainte et forcée après avoir osé fustiger, en France, la prise de pouvoir de Napoléon III. Ce fut alors la fuite à Bruxelles en 1851, puis à Jersey, de 1852 à 1855, avant d’accoster dans le port de Saint Peter le 31 octobre 1855. Hugo découvre cette charmante petite ville accrochée à la côte ouest de l’île, ses remparts et ses enfilades de rues pavées, se faufilant entre de pittoresques maisons de pierre. Il pose d’abord ses valises à l’hôtel de l’Europe (aujourd’hui disparu), puis dans un meublé au numéro 20 de la rue Hauteville. Mais « n’ayant plus la patrie, je veux avoir le toit », écrit-il, et grâce au succès de ses Contemplations, il achète quelques numéros plus loin, au 38, celle que l’on surnommera la Hauteville House. Élevée sur cinq niveaux, toute de blanc vêtue, elle surplombe la ville et la baie de Havelet (où aimait se baigner Hugo). Un havre de paix devenu un site de pèlerinage incontournable pour tous les visiteurs de l’île.
Il y achève ses Misérables, y écrit L’Homme qui rit, La Légende des siècles, Le Théâtre en liberté et surtout Les Travailleurs de la mer, formidable récit planté dans le décor de sa terre d’accueil. L’église Saint-Samson et Vale Castle y occupent notamment une place privilégiée. « Je dédie ce livre au rocher d’hospitalité et de liberté, à ce coin de vieille terre normande où vit le noble petit peuple de la mer, à l’île de Guernesey, sévère et douce, mon asile actuel, mon tombeau probable. » On retrouve dans le roman d’Hugo la puissance de la mer et cette alliance étonnante de roche et de verdure, d’âpreté et de douceur qui donnent à Guernesey ce caractère si particulier et qui vous saisit toujours lorsque vous y accostez.
Lieu de création mais aussi création à part entière, la maison de Victor Hugo a été l’« autre » chef-d’œuvre de son exil à Guernesey, l’écrivain en ayant pensé, aménagé et mis en scène le moindre recoin. Chaque étage, chaque pièce témoignent de son incroyable profusion créative, entre tapisseries du XVIIIe, faïences de Delft, menuiseries réalisées sur mesure et objets divers chinés ici et là… Rien n’est laissé au hasard. Son fils Charles parlera d’un « autographe en trois étages ». Déambulez depuis l’ombre du rez-de-chaussée jusqu’à la lumière du belvédère et amusez-vous à déchiffrer tous les « messages » disséminés par le maître, comme cette célèbre inscription latine qui orne la porte de la salle à manger : exilium vita est, « la vie est un exil ». Passer la porte du 38 rue Hauteville, c’est plonger « physiquement » au cœur même du génie hugolien et de sa démesure.